Archives par mot-clé : ALEXANDRE FILLON

DÉCAPAGE N°68

PARUTION 18 OCTOBRE 2023

Les chroniques

Le Journal littéraire
Régis de Sá Moreira
En attendant la sortie de son livre, l’auteur de Les Grands Enfants tient son journal.

Regards
Onze questions – que je croyais avoir déjà posées – à Christian Costa
Propos recueillis par Guillaume Daban.
Daban, au moins trois fois, par Alexandre Fillon

Postures (et impostures) de l’homme de lettres
Jean-François Kierzkowski : Durer en littérature.
Notes et propos
Patrice Jean
Le roman, c’est mieux qu’un essai.

La Pause
Alexis Ferro, Guillaume Tavard et Alban Perinet
Ou comment vous donner envie de lire Poète chilien d’Alejandro Zambro.
Jean-Baptiste Gendarme et Alban Perinet
À propos du nouveau roman de Vincent Delecroix, Naufrage

Et moi, je vous en pose des questions ?
Lionel Duroy 31
Tout savoir sur l’auteur en moins d’une minute, montre en main.

Entrer en littérature : premier roman, mode d’emploi

Comment écrire quand on n’a pas encore d’éditeur ? Quelles stratégies mettre en place pour accéder à la publication ? Comment choisir la maison qui accueillera son premier texte ? Que se passe-t-il ensuite ?
Dans les pages qui suivent, nous explorons le processus d’entrée en littérature.
Des primo-romanciers viennent raconter l’étrange période qui précède la sortie du premier livre.
Puis, dans un second temps, ceux qui ont déjà connu le succès – ou l’insuccès – viennent raconter la sortie du premier roman et la route à suivre vers le second.

Amaury Barthet
Aurélie Lacroix
Clément Camar-Mercier
Michel Hauteville
Samuel Lebon
Juliette Oury
Lena Ghar
Robin Josserand
Rosalie Stroesser
Mokhtar Amoudi
Vidya Narine

Et aussi :

Anthony Passeron
Benoît Coquil
Catherine Logean
Dimitri Kantcheloff
Dimitri Rouchon-Borie
Étienne Kern
Julien Leschiera
Salomé Kiner

La Panoplie littéraire : Agnès Desarthe

Alors que paraît Le Château des Rentiers, un récit personnel sur le temps qui passe, la vieillesse et la mémoire, Agnès Desarthe s’est prêtée au jeu de la compilation et de l’introspection littéraire.

Créations

Guillaume Tavard
Coupure
Nouvelle illustrée par Elis Wilk

Marie Arnoux
En Plein retour Saturnien
Nouvelle illustrée par Élise Jeanniot

Abonnement Découverte 16 euros (frais de port offerts)

N°68 Automne Hiver 2023

Numéro 62

CHRONIQUE

Le Journal littéraire • Philippe Vilain
Depuis Naples, au printemps
Regards
#1 Hommage à Éric Holder
Avec Alexandre Fillon, Franck Courtès, Jean-Philippe Blondel
#2 Être beau
Un cri du coeur de Frédérique Deghelt
L’Interview imaginaire • Jean-Patrick Manchette
Un verre (d’eau) avec Jean-Patrick Manchette
Posture (et imposture) de l’homme de lettres • Jean-François Kierzkowski
De l’intérêt d’écrire quelques bons mots
La Pause • Alban Perinet et Jean-Baptiste Gendarme
Et moi, je vous en pose des questions ? • Frédéric Aribit
Tout savoir sur l’auteur en moins d’une minute, montre en main

DOSSIER

Se faire un nom (d’auteur)

Qu’est-ce qui pousse un auteur à garder son nom ou, au contraire, à choisir un pseudonyme ? Se protéger ? Protéger son entourage ? Cacher une double vie ? Pourquoi certains – selon ce qu’ils écrivent – ont une double identité littéraire ? Et qui impose ce changement ? La pression de l’entourage ? L’éditeur ?
Dix auteurs reviennent sur le choix de leur nom d’auteur.

Avec :
Blandine Rinkel,
Constance Debré
Dan Nisand,
Delphine de Vigan
Emmanuelle Bayamack-Tam
Gaël Brunet,
Julien Syrac
Michel Bernard,
Olivier Steiner
Xabi Molia.

NOUVELLES

Romain Meynier
Deuxième degré de confinement
Une nouvelle illustrée par Élise Jeanniot
Lisa Balavoine
Mini-fictions Mises en images par Marie-Pacifique Zeltner
David Thomas
Miller et les autres
Micro-fictions illustrées par Maya Brudieux
Julien Bouissoux
Un homme à la mer
Une nouvelle illustrée par Elis Wilk

Élise Jeanniot pour la nouvelle de Romain Meynier

La Panoplie littéraire
Philippe Djian

Le rendez-vous était pris. On devait se rendre
à Biarritz pour passer la journée chez Philippe
Djian, fouiller les tiroirs de son bureau, repérer
le bibelot sur l’étagère, chercher dans sa bibliothèque
un vieux bouquin qu’il veut absolument
nous montrer. On savait que ça ne serait
pas facile, Philippe Djian avait prévenu : « Je
veux pas m’en occuper, ça ne m’intéresse pas.
Les bouquins, suffisent. Les bouquins, point
barre. » Ce n’était pas le premier à venir à
reculons. On a l’habitude. Puis la France a été
à l’arrêt. Impossible de se rendre à Biarritz. On
a décidé de ne rien changer. On ne savait pas
quand la revue pourrait paraître, mais on
pouvait toujours passer des heures au téléphone.
Alors on l’a appelé.