Archives par mot-clé : DOMINIQUE NOGUEZ

Dominique Noguez et les revues littéraires…


L’Azur, la première revue de Dominique Noguez.

« J’ai créé avec trois amis ma première revue à 11 ans.
Elle s’appelait L’Azur et nous nous y surnommions Sénèque, Pétrone et Lucain ! C’étaient nos panoplies d’écrivains, au sens où l’on reçoit à Noël des panoplies d’infirmière ou d’Indien ! » Dominique Noguez
(Extrait de La Panoplie littéraire – Numéro 47, printemps-été 2013)

NUMÉRO 60

Numéro épuisé

Chroniques

Le Journal littéraire
Erwan Desplanques
Une saison avec l’auteur de L’Amérique derrière moi.
Regards
#1 Le Paris de Jean Echenoz
Une exploration dessinée de Guy Delisle
#2 L’Intelligence du romancier
Une démonstration de Clément Benech
#3 Comment j’écris
Une explication dYves Ravey
La Pause
Alban Perinet et Jean-Baptiste Gendarme
À vos idoles
Colombe Boncenne
La bibliothèque des idoles
L’Interview imaginaire
Une heure avec Charles Bukowski par Romain Monnery
Posture (et imposture) de l’homme de lettres
Jean-François Kierzkowski
Existe-t-il un environnement géographique propice à la création littéraire ?

Le dossier

L’éditeur assure un rôle déterminant dans l’accès au champ littéraire. Comme le souligne Bourdieu, l’éditeur « n’est pas seulement celui qui procure à l’oeuvre une valeur commerciale en la mettant en rapport avec un certain marché […] il est celui qui peut proclamer la valeur de l’auteur qu’il défend. » Mais l’écrivain est-il moins écrivain avant cette première consécration ? Comment l’écrivain – et son entourage – vit-il l’avant publication ? Le moment où il passe ses nuits et ses week-ends à écrire, sous le regard – amusé ? complaisant ? encourageant ? moqueur ? – de ses proches.

Quatorze auteurs reviennent sur cette période qui précède le premier contrat d’édition, quand il fallait assumer – socialement – le fait d’écrire alors qu’ils n’avaient encore rien publié.
Avec : Carole Fives, Constance Joly, Dominique Noguez, Éric Faye, François-Henri Désérable, Laurence Tardieu, Lisa Balavoine,
Maria Pourchet, Matthias Jambon-Puillet, Nicolas Fargues,
Nicolas Mathieu, Philippe Jaenada, Sylvain Pattieu, Sylvain Prudhomme.

La Panoplie littéraire

Tanguy Viel par Baudouin.

Entré en littérature en 1998, aux éditions de
Minuit, Tanguy Viel est l’auteur d’une dizaine de
livres, dont Article 353 du Code pénal, Grand Prix
RTL-Lire en 2017. Il nous a reçus chez lui, sur les
bords de Loire, un jour gris comme un mois de
novembre et s’est plié au jeu de la Panoplie
littéraire.
Pour nos lecteurs, il évoque son enfance, ses
figures tutélaires, ses amitiés formatrices, explore
sa bibliothèque, ouvre les tiroirs et revient sur
chacun de ses livres.

Créations

Quentin Desauw
Derrière les fagots
Nouvelle illustrée par Jean-Rémy Papleux

Clémence Michallon Daniels
Laissez-moi vous parler d’elle
Nouvelle illustrée par Elis Wilk

Wolcott Gibbs
L’auto-entrepreneur
Nouvelle traduite de l’anglais (États-Unis) par Frédéric Brument
Et illustrée par Maya Brudieux

Arnaud Modat
Les limites de la philosophie chinoise
Nouvelle illustrée par Floriane Ricard

Thomas Vinau
Ternaire pépère
Nouvelles en 3 lignes illustrées par Émilie Alenda

NUMÉRO 59

LES CHRONIQUES

Le Journal littéraire
Adrien Bosc
Journal presque vrai
La Pause
Alban Perinet et Jean-Baptiste Gendarme
Quatre romans de la rentrée littéraire 2018
Et moi, je vous en pose ?  Emmanuelle Pagano
Dix questions pour en savoir plus sur l’auteur
À vos idoles
Emmanuel Villin
Une lettre pour Christian Gailly
L’Interview imaginaire  Marguerite Duras
Une rencontre trouvillaise entre Arnaud Cathrine et l’auteur de L’Amant
Pour remonter le moral de l’auteur
Iegor Gran
Quelques conseils à suivre (ou pas)
Notes de bas de page & poils de chèvre 
Arthur Devriendt
Le sari indien : mode d’emploi
Posture (et imposture) de l’homme de lettres
Jean-François Kierzkowski
L’écrivain et son courrier

LA PANOPLIE LITTÉRAIRE

Homme de revues (il co-dirige toujours la revue Ligne de risque), auteur, entre autres, de Jan Karski (Gallimard), lauréat du Prix Médicis en 2017 avec Tiens ferme ta couronne (Gallimard), Yannick Haenel se plie au jeu de la Panoplie littéraire et nous ouvre les portes de son bureau.

Sans langue de bois, il raconte son enfance voyageuse, son adolescence dans un Prytanée Militaire, dresse l’inventaire des livres formateurs, évoque les auteurs qui le touchent et l’ont nourri.

LE DOSSIER THÉMATIQUE

« Les dessous de la dédicace »
Il est d’usage qu’un auteur dédie son livre à quelqu’un par
une dédicace imprimée, généralement en page impaire, placée à la tête de l’ouvrage. Il peut y avoir un nom, un prénom, ou quelques mots tendres, humoristiques, mystérieux. Que ce soit pour un proche, un ami, sa maîtresse ou son amant, à un autre auteur, un acteur, son animal de compagnie ou ses enfants, cette dédicace composée, que Gérard Genette considérait comme faisant partie intégrante de l’oeuvre, est bien souvent négligée par le lecteur, impatient de commencer sa lecture.
Dans ce nouveau dossier, dix écrivains passent en revue
leurs dédicaces et nous révèlent ce qui se cache derrière ce discret
hommage.
Blandine Rinkel,
David Foenkinos,
Éric Metzger,
Éric Neuhoff,
Frédéric Ciriez,
Jean-Philippe Blondel,
Julien Bouissoux,
Nathalie Kuperman,
Patrick Autréaux,
Vincent Almendros.

LA CRÉATION

Lise Charles
Voler est un acte de foi
Nouvelle illustrée par Floriane Ricard
Dominique Noguez
Tant bien que mal
Aphorismes illustrés par François Matton
Jérôme Leroy
Elle t’écrit
Poèmes illustrés par Émilie Alenda
Matthieu Rémy
Le plus jeune sous-préfet de France
Nouvelle illustrée par Elis Wilk
Raphaël Eymery
Mary Geli
Autopsie d’un dragon filiforme illustrée par Jean-Rémy Papleux

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Abonnement découverte : 16 euros, frais de port offert.

LE JOUR OÙ J’AI EU LE PRIX GONCOURT… PAR DOMINIQUE NOGUEZ

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, je m’en souviens comme si c’était hier, il pleuvait comme vache qui pisse.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, je l’ai refusé.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, j’ai été si surpris que j’ai eu un infarctus.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, c’est Patrick Rambaud qui a eu le Renaudot.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, je me suis dit : « Hé ! comme Proust ! comme Malraux ! comme Mandiargues ! comme Duras ! »

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, je me suis dit : « Merde ! comme Léon Frapié ! comme André Savignon ! comme Ernest Pérochon ! comme Maurice Constantin-Weyer ! »

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, j’ai mangé des huîtres à deux heures du matin dans je ne sais plus quel boui-boui avec je ne sais plus quelle attachée de presse et j’ai été malade comme un cheval.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, Huysmans était encore au jury.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, j’ai remarqué sur l’aile de mon nez déjà rose et rond la petite veine violette qui allait contribuer à sa métamorphose définitive en nez d’ivrogne et me valoir cette exclamation de Jean-Pierre Mocky, le jour où, trois ans plus tard, la dèche revenue, je participais avec trente autres pékins à un casting pour le rôle de Landru : « Putain, prenons celui-là : il a une trogne ! »

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, j’ai planté sur mon balcon un nouveau pied de marijuana.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, François Nourissier est mort à la fin du déjeuner chez Drouant.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, j’ai pensé à la réflexion de Raymond Guérin en visite chez Gallimard le jour où Marius Grout, écrivain maison, venait d’obtenir le Goncourt 1944 : «  On dirait que celui-ci [le jury du prix] se plaît à se discréditer. »

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, ma femme m’a quitté.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, quand il a annoncé le résultat, Armand Lanoux avait une trace de sperme sur sa braguette.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, j’ai acheté sur Internet l’ancien château de Jean d’Ormesson.

Le jour où j’ai eu le prix Goncourt, j’ai décidé de ne plus écrire.

 


Dominique Noguez
Décapage numéro 26, 2005.

LE NUMÉRO 54

CHRONIQUES
Le Journal littéraire 

Lise Charles 

Retour sur la genèse de son dernier livre Comme Ulysse (P.O.L., 2015)
Regards #1
Arthur Pauly
Récit du jeune homme qui voulait s’asseoir au fauteuil numéro 2 de l’Académie française
Regards #2

Julien Blanc-Gras 

« La descente de Ménilmontant » racontée de l’intérieur
Regards #3
Patrick Autréaux 

Une analogie entre les perches du Nil et l’industrie du livre
Notes de bas de page & poils de chèvre

Arthur Devriendt
Comment reconnaître un bouddhiste près de chez vous ?
L’Interview imaginaire

William Faulkner

Une conversation inédite et exceptionnelle avec un prix Nobel de littérature
La Pause
Alban Perinet et Jean-Baptiste Gendarme 
La meilleure façon de faire lire un livre, c’est d’en parler
À vos idoles
Alice Zeniter
Une lettre pour Sherlock Holmes 
Postures (et impostures) de l’homme de lettres

Jean-François Kierzkowski

La Compagne de l’écrivain
Et moi je vous en pose des questions ?
Pierre Chazal
Tout savoir sur l’auteur en moins de soixante secondes
 
THÉMATIQUE
Le jour où je n’ai rien foutu
Onze écrivains reviennent sur ce jour sacré où leur livre à été béni par un éditeur
Avec :
François Bégaudeau
Frédérique Clémençon
Arthur Dreyfus,
Nicolas Fargues
Iegor Gran
Serge Joncour
Héléna Marienské,

Romain Monnery
Dominique Noguez

Maria Pourchet

Carole Zalberg.

 

LA PANOPLIE LITTÉRAIRE
Jérôme Ferrari

Depuis l’Île de Beauté, Jérôme Ferrari, auteur discret et rare, revient sur chacun de ses livres, évoque les romans des autres et nous plonge dans son univers pour nous parler de son métier d’écrivain.
 

 « Entre 2001 et 2015, j’ai vécu dans cinq villes différentes : Porto-Vecchio, Alger, Ajaccio, Abu Dhabi et Paris, avant de revenir à Ajaccio. Je suis retourné très régulièrement dans ma maison de Fozzano et j’ai voyagé dans de très nombreux pays, surtout dans le monde arabe. J’ai donc écrit mes romans là où je me trouvais. Mes livres sont la seule chose dont j’ai vraiment besoin pour me sentir chez moi. Le reste ne m’importe pas. Je n’ai jamais eu besoin de rituels, pas même de calme. Je pourrais dire que mon rapport à l’écriture n’a rien de religieux. Le terme même d’écrivain me paraît dépourvu de signification et n’a jamais suscité de fantasmes ontologiques – je n’ai jamais rêvé d’ « être un écrivain », seulement d’écrire des romans. Et quand je n’ai pas de roman à écrire, je n’écris rien. Je ne peux me consacrer réellement qu’à un projet précis. Encore faut-il que j’aie eu le temps de l’élaborer. Avant de commencer un texte, je dois savoir où je vais. Il ne s’agit pas de composer un plan ou de quoi que ce soit de scolaire mais plutôt d’établir un dispositif littéraire dans lequel les différents fils narratifs sont convenablement agencés. Élaborer ce dispositif me prend souvent plusieurs mois au terme desquels je peux enfin commencer à écrire. Je m’y consacre alors de manière presque obsessionnelle, quel que soit l’endroit où je me trouve. Je n’ai donc aucun bureau à montrer, aucune pièce privilégiée, aucun objet fétiche. Je peux seulement évoquer les lieux, les livres et les êtres humains sans lesquels, je le crains, je n’aurais jamais pu écrire quoi que ce soit. » Jérome Ferrari

CRÉATIONS
Des nouvelles illustrées et cent pour cent inédites.
Vincent Wackenheim
Thomas Vinau
Steve Tesich
Arnaud Modat
Guillaume Tavard

LE NUMÉRO 52

Illustration de couverture : Olivier Lerouge, www.studiocorpus.com

CHRONIQUES
Le Journal littéraire 
VINCENT ALMENDROS
Quelques jours avec l’auteur de Un été (Éditions de Minuit, 2015)
Regards #1
ÉRIC CHEVILLARD
Une visite dans la maison natale de Hegel, à Stuttgart
Regards #2
SÉBASTIEN AYREAULT
Une plongée dans l’envers du décor des séries américaines
Regards #3
GUILLAUME DABAN
À la recherche de l’auteur mythique Christian Costa
Avec les participations de Christian Oster, Éric Holder et Dominique Noguez
L’Interview imaginaire
ÉMILE AJAR
Une conversation avec Émile Ajar qui n’a pas la langue dans sa poche
La Pause
ALBAN PERINET ET JEAN-BAPTISTE GENDARME 
La meilleure façon de faire lire un livre, c’est d’en parler
À vos idoles
FRANÇOIS-HENRI DÉSÉRABLE
Une lettre pour le Rimbaud des mathématiques : Évariste Galois
Postures (et impostures) de l’homme de lettres
JEAN-FRANÇOIS KIERZKOWSKI
Comment se tenir pour donner une bonne image de soi
Et moi je vous en pose des questions ?
PATRICK AUTRÉAUX
Tout savoir sur l’auteur en moins de soixante secondes
 
THÉMATIQUE
LA PETITE FABRIQUE DES TITRES
Dix auteurs reviennent sur la petite fabrique des titres et expliquent leur choix, les circonstances de leur trouvaille, ou leur inspiration…
Avec :
Anna Rozen
Cécile Coulon
Éric Faye
Éric Neuhoff
Jean-Philippe Blondel
Laurence Tardieu
Laurent Sagalovitsch
Louis-Henri de La Rochefoucault
Martin Page
 
Thomas Vinau
LA PANOPLIE LITTÉRAIRE
FRÉDÉRIC BEIGBEDER
Il pourrait être le Jean Cocteau de l’époque. Vibrionnant, touche-à-tout, doué par nature mais trop célèbre – et sans doute omniprésent – pour être pris au sérieux… Frédéric Beigbeder est-il vraiment réductible à un slogan ? Rencontre avec un auteur acrobate qui nous ouvre ses portes, ses archives, et parle de son métier d’écrivain.
CRÉATIONS
Des nouvelles illustrées et cent pour cent inédites.
DAVID BOSC
FRÉDÉRIC VERGER
CHRISTIAN GARCIN