Archives par mot-clé : ARTHUR DREYFUS

Décapage 65

Les chroniques

Le Journal littéraire
Vincent Message
La Pause
Jean-Baptiste Gendarme et Alban Périnet
L’Interview imaginaire
Jacques Chardonne
Posture (et imposture) de l’homme de lettres
Jean-François Kierzkowski
Le service de presse
Une autre histoire de la littérature
Les inconséquences de Gide
L’Air Vilain
Philippe Vilain
Le chant des refusés
Et moi, je vous en pose des questions ?
Catherine Cusset
Tout savoir sur l’auteur en moins d’une minute, montre en main

Dossier thématique : Comment on a refusé certains de mes livres

C’est une chose entendue : le refus de l’éditeur, les auteurs y sont souvent confrontés quand ils essaient « d’entrer en littérature ». Mais il arrive aussi que l’auteur le rencontre tout au long de sa carrière littéraire.
Souvent, l’écrivain déjà publié qui confie son nouveau manuscrit ou qui évoque avec son éditeur son travail en cours, attend un soutien, un accompagnement.
Que se passe-t-il quand le texte ne rencontre pas l’enthousiasme attendu ? Quand l’éditeur, malgré son soutien sur les livres précédents, dit non ?
À travers ce thème, des auteurs reviennent sur la relation de confiance qui se noue avec l’éditeur, sur les conflits (formels, commerciaux, humains) qui peuvent naître après quelques années d’une fructueuse collaboration.

Avec : Véronique Ovaldé
Patrick  Autréaux
Patrice Pluyette
Franz Bartelt
Pierre Vinclair
Arthur Dreyfus
Laurent Sagalovitsch
Julien Bouissoux
Vincent Ravalec
Philippe Forest

La Panoplie littéraire

Chlolé Delaume

« Le réalisme, j’ai du mal », tranche Chloé Delaume. Les lignes trop droites aussi l’indisposent. Après un passage par les revues expérimentales, elle se lance dans le roman avec, à chaque fois, un dispositif qui colle à son sujet. L’exploration de son œuvre entraîne de l’autofiction au roman conceptuel en passant par le roman primable – elle a reçu le prix Médicis en 2020 pour Le Cœur synthétique. Elle écrit des essais, des pièces, des fan-fictions ou des chansons, elle monte des performances, se produit sur scène, lit les livres des autres devant un micro pour jouer le rôle qui lui tient à cœur : « Je suis une passeuse », dit-elle, comme si les livres des autres comptaient plus que les siens.

Chloé Delaume nous reçoit, une après-midi sombre, au cœur de son salon-bureau, véritable cabinet de curiosité.

Créations

Alexis Ferro
L’Italie à mes pieds – Partie I, La Toscane.
Histoire en trois parties illustrée par Élise Jeanniot
Quentin Desauw
Sur le fil
Nouvelle illustrée par Manon Bucciarelli
Norbert Crazny
Nos solitudes
Nouvelles illustrées par Floriane Ricard
Sandra Jaton
Quelle mère !
Nouvelle illustrée par Elis Wilk

Abonnement 2022 n°65 et n°66 : 30 euros


IMPORTANT : pendant l’été, les envois sont interrompus. Ils reprendront le 1er septembre.  Merci pour votre compréhension et bel été à vous!

Abonnement 2022 : N° 65+66


Abonnement Découverte n°65 : 16 euros


Numéro 65


NUMÉRO 61

Numéro 61 – Octobre 2019.

Chroniques

Le Journal littéraire Olivier Adam
Regards
Hommage à Dominique Noguez
Avec Florent Georgesco, Arthur Dreyfus, Mark Greene, Arnaud Viviant, Noël Herpe, Guillaume Daban
Où est passé l’indignation par Robert Goolrick
Hommage à François Weryergans par Alexis Ferro
Postures et impostures de l’homme de lettres par Jean-François Kierzkovski
L’Interview imaginaire Jacques Rigaut et Jean-Luc Bitton

La Panoplie Littéraire

Olivia Rosenthal par Baudouin • Printemps 2019

Entrée en littérature en 1999 et récompensée notamment par le prix Wepler et le Prix du Livre Inter, Olivia Rosenthal aime jouer avec les formes pour mieux explorer nos obsessions et le monde.
Elle nous a reçus chez elle, un jour de printemps et s’est pliée au jeu de La Panoplie.

Carnets d’Olivia Rosenthal © Revue Décapage

Thématique

« J’écris, mais j’aime mon boulot! »

Pour vivre les écrivains n’écrivent pas mais plaident, cultivent, enseignent, dessinent des maisons, soignent des gens, traduisent des livres, animent des séminaires, rédigent des rapports d’assurance… Et si beaucoup se plaignent de ne pouvoir vivre simplement de leur plume et de devoir exercer un travail alimentaire, d’autres sont heureux d’avoir ce premier métier épanouissant (ou pas) qui leur permet, par ailleurs, de faire bouillir la marmite.
Pour ce nouveau numéro, des auteurs reviennent sur l’activité professionnelle qu’ils ne lâcheraient pour rien au monde. Même pas pour la littérature.
Avec :
Arnaud Dudek, Christine Avel, Jean-Philippe Blondel, Jean-Paul Didierlaurent, Philippe Forest, Philippe Jaenada, Mathieu Simonet, Nathalie Kuperman, Pierre Raufast, Stéphanie Dupays.

Créations

Stéphane Héaume
La Frange
Une nouvelle illustrée par Émilie Alenda
Bernard Quiriny
Dîners de têtes
Une conversation avec le Baron illustrée par Floriane Ricard
Quentin Desauw
Bonhomme
Une nouvelle illustrée par Jean-Rémy Papleux
Erwan Desplanques
L’Esprit d’équipe
Une nouvelle illustrée par Elis Wilk

Elis Wilk / Pour la nouvelle d’Erwan Desplanques

Abonnement découverte n°61 : 16 euros





LE NUMÉRO 56

CHRONIQUES
Le Journal littéraire • Xabi Molia
Un carnet de bord pas comme les autres
Regards
#1 Une liste à la Sei Shônagon autour de Borges par Eduardo Berti
#2 Une uchronie littéraire sur Frédéric Berthet par Pierre Bayard
#3 Une réhabilitation de la lapalissade par Dan Nisand
L’Interview imaginaire • Marcel Aymé
Une conversation inédite et exceptionnelle avec Marcel Aymé
Et moi, je vous en pose des questions ? • Éric Neuhoff
Tout savoir sur l’auteur en moins d’une minute, montre en main
Pour remonter le moral de l’auteur • Iegor Gran
Quelques conseils pour ne pas sombrer dans la neurasthénie
Notes de bas de page & poils de chèvre • Arthur Devriendt
Comment faire la différence entre son cousin et un morceau de parmesan?
Postures (et impostures) de l’homme de lettres • Jean-François Kierzkowski
Où l’on apprend que plagier, c’est pas beau

THÉMATIQUE
Les écrivains écrivent (toujours), lisent (souvent), et fréquentent des librairies (parfois). Mais qu’aiment-ils quand ils ne s’adonnent pas à l’une de ces trois activités ?
Pénétrez dans l’intimité de quelques écrivains et découvrez où se rend deux à trois fois par semaine Alexandre Kauffmann ; ce que collectionne Arthur Dreyfus ; comment Clément Bénech occupait les après-midis de son adolescence ; ce que contient « l’autre carnet » d’Éric Chevillard ; pourquoi Erwan Desplanques connaît par coeur le nom de certaines aires d’autoroutes ; quel est le soleil caché de Frédérique Deghelt ; pourquoi Louis-Henri de La Rochefoucauld est invisible un mois par an ; le trésor – bien caché – de Nathalie Kuperman ; ce que pratique par procuration Patrice Pluyette et pourquoi Sophie Divry a souvent le nez en l’air.

LA PANOPLIE LITTÉRAIRE
FRANÇOIS BÉGAUDEAU
PAR FRANÇOIS BÉGAUDEAU

BÉGAUDEAU PAR BAUDOUIN NOVEMBRE 2016

Auteur de 13 romans, mais aussi d’essais, de bandes dessinées, d’articles critiques, de pièces de théâtre, de scénarios et sans doute encore de quelques SMS, mails ou tracts, François Bégaudeau dans son autoportrait littéraire interroge sa biographie, parcourt sa bibliographie et nous dévoile quelques livres de sa bibliothèque avec sérieux et autodérision.

CRÉATIONS
Nicolas Bouyssi,
Y disparaître
Nouvelle illustrée par Elis Wilk
Fabien Clouette & Quentin Leclerc, César et Jimmy
Une biographie semi-imaginaire de Jimmy Arrow
Illustrée par Maya Brudieux
Franz Bartelt, La Solitude
Nouvelle illustrée par Aurélie Garnier
François-Henri Désérable, Deux hasards en octobre
Récit illustré par Manon Bucciarelli
Achilléas Kyriakìdis, Ars poetica
Nouvelle traduite du grec par Nicolas Pallier Et illustrée par Elka
David Thomas, Le conseil d’Hemingway Et autres textes
Microfictions illustrées par Floriane Ricard

LE NUMÉRO 54

CHRONIQUES
Le Journal littéraire 

Lise Charles 

Retour sur la genèse de son dernier livre Comme Ulysse (P.O.L., 2015)
Regards #1
Arthur Pauly
Récit du jeune homme qui voulait s’asseoir au fauteuil numéro 2 de l’Académie française
Regards #2

Julien Blanc-Gras 

« La descente de Ménilmontant » racontée de l’intérieur
Regards #3
Patrick Autréaux 

Une analogie entre les perches du Nil et l’industrie du livre
Notes de bas de page & poils de chèvre

Arthur Devriendt
Comment reconnaître un bouddhiste près de chez vous ?
L’Interview imaginaire

William Faulkner

Une conversation inédite et exceptionnelle avec un prix Nobel de littérature
La Pause
Alban Perinet et Jean-Baptiste Gendarme 
La meilleure façon de faire lire un livre, c’est d’en parler
À vos idoles
Alice Zeniter
Une lettre pour Sherlock Holmes 
Postures (et impostures) de l’homme de lettres

Jean-François Kierzkowski

La Compagne de l’écrivain
Et moi je vous en pose des questions ?
Pierre Chazal
Tout savoir sur l’auteur en moins de soixante secondes
 
THÉMATIQUE
Le jour où je n’ai rien foutu
Onze écrivains reviennent sur ce jour sacré où leur livre à été béni par un éditeur
Avec :
François Bégaudeau
Frédérique Clémençon
Arthur Dreyfus,
Nicolas Fargues
Iegor Gran
Serge Joncour
Héléna Marienské,

Romain Monnery
Dominique Noguez

Maria Pourchet

Carole Zalberg.

 

LA PANOPLIE LITTÉRAIRE
Jérôme Ferrari

Depuis l’Île de Beauté, Jérôme Ferrari, auteur discret et rare, revient sur chacun de ses livres, évoque les romans des autres et nous plonge dans son univers pour nous parler de son métier d’écrivain.
 

 « Entre 2001 et 2015, j’ai vécu dans cinq villes différentes : Porto-Vecchio, Alger, Ajaccio, Abu Dhabi et Paris, avant de revenir à Ajaccio. Je suis retourné très régulièrement dans ma maison de Fozzano et j’ai voyagé dans de très nombreux pays, surtout dans le monde arabe. J’ai donc écrit mes romans là où je me trouvais. Mes livres sont la seule chose dont j’ai vraiment besoin pour me sentir chez moi. Le reste ne m’importe pas. Je n’ai jamais eu besoin de rituels, pas même de calme. Je pourrais dire que mon rapport à l’écriture n’a rien de religieux. Le terme même d’écrivain me paraît dépourvu de signification et n’a jamais suscité de fantasmes ontologiques – je n’ai jamais rêvé d’ « être un écrivain », seulement d’écrire des romans. Et quand je n’ai pas de roman à écrire, je n’écris rien. Je ne peux me consacrer réellement qu’à un projet précis. Encore faut-il que j’aie eu le temps de l’élaborer. Avant de commencer un texte, je dois savoir où je vais. Il ne s’agit pas de composer un plan ou de quoi que ce soit de scolaire mais plutôt d’établir un dispositif littéraire dans lequel les différents fils narratifs sont convenablement agencés. Élaborer ce dispositif me prend souvent plusieurs mois au terme desquels je peux enfin commencer à écrire. Je m’y consacre alors de manière presque obsessionnelle, quel que soit l’endroit où je me trouve. Je n’ai donc aucun bureau à montrer, aucune pièce privilégiée, aucun objet fétiche. Je peux seulement évoquer les lieux, les livres et les êtres humains sans lesquels, je le crains, je n’aurais jamais pu écrire quoi que ce soit. » Jérome Ferrari

CRÉATIONS
Des nouvelles illustrées et cent pour cent inédites.
Vincent Wackenheim
Thomas Vinau
Steve Tesich
Arnaud Modat
Guillaume Tavard